mercredi 8 août 2012

This was Africa.

Record de pays visités en cette dernière entrée de ma courte tergiversation africaine : Botswana, Zimbabwe et Zambie! En fait, je n'y aurai fait que passer. Le Botswana est sympa, mais plus orienté "tourisme de luxe". On y aura vécu notre première mini-panne de courant à l'africaine ainsi que nos premières douanes interminables (près de 2h!). On aura aussi passé quelques heures à Chobe, leur plus important parc naturel. Nous aurons encore eu droit encore à une pléthore d'animaux exotiques.
 








 
Pour ma dernière journée complète sur le continent africain, nous avions prévu une excursion au Zimbabwe et aux chutes Victoria. 
 
Zimbabwe : en langue locale tribale, cela veut dire: "là où on vous sucera tout votre argent". En fait, on nous a aussi dit que la région des chutes Victoria n'était pas le vrai Zim. Tant mieux. Les chutes sont belles, très belles. Mais 650 pulas pour le Visa d'entrée (80$), 71 USD pour y passer 24h avec une auto, et une tentative d'extorsion de 50 USD pour des assurances "obligatoires" (offertes dans le poste frontalier!!), ça fait cher de la goutte d'eau. Heureusement, il ne nous restait pas un rond après le Visa et l'auto. Le gars des assurances nous aura "poliment" dit "no money? Then dont waste my time". Bref, pas payé. Et pas nécessaire. Gang de. Et avec ca, on est pas entré dans au parc des Chutes. 30 USD. Un de nous deux aura pu retirer quelque sous dans le seul gichet fonctionnel de la ville (après 3 tentatives). This is Africa. 
 
 
 
En même temps, on peut comprendre leur appétit pour l'argent lorsque l'on jette un coup d'oeil à l'histoire. Une crise économique majeure a complètement dévalué le dollar zimbabwéen il y a environ 4 ans. En un an, la banque centrale est passé de l'impression de billet de 10$ zim à des billets de 100 trillions! (100 000 000 000 000). Ça c'est de l'inflation mes amis. Les comptes bancaires locaux, lors de leur transition subséquente obligatoire vers une nouvelle monnaie avec une valeur stable (le $ américain), ont été simplement remis à zéro.  Voilà pour les économies d'une vie. Les pièces de monnaie anciennes servent maintenant à faire des pendentifs et les billets sont vendus comme "souvenirs" historiques aux touristes du coin (oui Anaïs, j'ai ton billet!). 
 
 
Et la Zambie? Bon je triche. Je ne fais qu'y prendre mon avion. Une autre extorsion de 50 USD pour pouvoir y passer 2h, à l'aéroport de surcroit. On m'avait dit 20 USD par deux fois, j'avais préparé le double, au cas. Mais 40 USD, ce n'est toujours pas 50 USD. J'aurai heureusement pu échanger 10 USD contre 10$ canadiens avec une famille de Vancouver, et ainsi recevoir mon Visa. Et je suis à nouveau cassé. L'Afrique : est-ce qu'il faut ou pas se promener avec beaucoup d'argent liquide? Toujours aucune réponse après un mois. Vous n'irez nul part avec vos cartes, et le prochain guichet fonctionnel pourrait être à 50 km. Mais la pauvreté généralisée n'encourage pas le touriste moyen à se promener avec 500$ dans les poches... 
 
 
 
Avant de conclure, j'en profite pour amender mon anecdote de la dernière entrée de blog : notre route aura été bloquée une fois de plus, à 1 km passé la frontière zimbabwéenne, par un... arbre fumant fraichement tombé. Bienvenu au Zim. 

Afrique : en 30 jours, 30 couchers de soleil appréciés, et 25 levers. Anais dirait pour mon cas que c'est plutôt 20 ou même 15, mais bon, vous comprenez le principe. L'Afrique se lève et se couche avec le soleil, et nous aurons adopté le principe! Aucune garantie à mon retour, toutefois. 

Anaïs est maintenant repartie seule avec Dirty Bitch, notre brandniou Chevrolet Sonic Bleue notsoniouanymore. Elle empruntera essentiellement des routes pavées pour traverser le Botswana, et laissera la bête d'acier à l'aéroport de Prétoria, Afrique du Sud. C'est toujours un peu stressant de la voir faire son indépendante, mais elle en aura vu (pas mal) d'autres, et sa route est très sécuritaire! Mon backpack est présentement aussi chargé que mes tiroirs à souvenirs, que ma carte mémoire de caméra,  que les taxis partagés de Zambie. Ce fut une aventure palpitante, et un premier sérieux voyage de "couple" d'une longue série. What's next? Il y a une odeur d'Asie ou d'Océanie dans l'air...

P.S. De mes huit heures de transit à Joburg, je m'aperçois au beau milieu de mon boerworst et de ma (mes) coupe de vino que j'ai loupé mon conseil le plus élémentaire, datant de mes premières entrées. Chaque voyage à proprement dit mérite sa trame sonore et sa lecture. Alors pour commencer, tous les amateurs de thrillers policiers DOIVENT lire Nesbø. J'ai lu "Léopard" voracement, et j'ai juré de lire son prédécesseur et sa suite. À mes parents, je vous transmet le livre, je crois que vous aimerez! Trame sonore? Un échec. Pas de CD, pas d'électricité pour charger l'iPhone. Pour cette fois, ce sera remplacé par une odeur : l'air clim de l'aéroport de Joburg m'oblige à porter mon polar noir. 30 jours de camping, de sable, d'essence, de soleil, de bouffe, de taches et d'Afrique lui auront donné une odeur unique. Nah, je vous assure, rien de crade. Mais un petit souvenir périssable que je ramènerai avec moi, et qui, je l'espère, restera vivant pour encore une dizaine de jours. 

Top 5
- La bouffe : le steak de kudu, le biltong de giraffe, le chakalaka, la frugalité du camping
- L'hospitalité namibienne : de vulgaires campeurs du dimanche, reçus comme des rois. Les "campings" perdus au beau milieu de nul part auront étés un highlight de ce voyage. 
- Les animos. Parce que j'adore les hippos, les rhinos, les éléphants, les animaux doux et les moins doux. Un zoo de Gramby "drive-in", de la taille du Québec en entier. 
- Le dépaysement : parce que dire "This is Africa" est devenu pour nous à la fois une source de réconfort, de nouveauté et de frustration. 
- La blonde et l'amie : on m'aura dit au moins 15 fois que j'étais chanceux de voyager comme ça avec deux filles jolies. C'est un fait! J'ai adoré la compagnie de Raffaela, notre nioubestfriend autrichienne, et aurai franchi une étape de plus avec mon amoureuse, celle du voyage, de ses hauts et ses bas. Heureusement, les hauts dominent encore une fois outrageusement les bas!

Anti-top 3
- La manière horrible qu'ont certains coins de l'Afrique de désirer le contenu de votre porte-monnaie plus que toute autre chose.  
- La pauvreté "modernisée" de l'Afrique. Les huttes et villages traditionnels semblent auto-suffisants et sympas. Les bidonvilles de tôles hantés par les chiens, chèvres et babouins errants confirment que le passage à la modernité de l'Afrique ne se fait pas sans heurt. 
- Nous n'aurons pas vu de près de lion, léopard ou guépard. Ce sera pour une prochaine fois!

samedi 4 août 2012

Faune, flore et routes...

Et voilà, nous avons goûté à quatre jours de camping et d'excitation à travers le Parc National Etosha. Ce qui nous semblait exceptionnel il y a à peine quelques jours est dorénavant un peu conventionnel : des hordes de zèbres, des dizaines d’éléphants se baignant tranquillement, des rhinocéros venant boire au lac à la brunante. La concentration d'animaux exotiques est extraordinaire, et, heureusement, celle de touristes pas trop élevée à mon goût. Difficile de tout décrire en mots : beaucoup plus simple de patienter encore quelques jours pour que je partage les photos!














Notre petit groupe de trois aura ensuite quitté Etosha, puis se sera dirigé au Nord, dans le Caprivi Strip, cette fois-ci à deux. Notre covoyageuse Raffaela est comme prévu retournée à la maison. Nous en sommes depuis au jour 3 de notre trajet au Nord de la Namibie : c'est un pays complètement nouveau. Les déserts et les plaines arides ont laissé place à une végétation luxuriante, à des larges rivières infestées de crocodiles, d'hippopotames et d'oiseaux multicolores. Ce fut un délice pour les yeux, un peu moins pour les oreilles (un hippo, c'est TRÈS bruyant la nuit).






J'écris à présent à partir du Botswana, où je resterai à peine deux jours. Nous irons faire un tour au Chobe National Park aujourd'hui, la version Botswanaise de Etosha. Et demain, c'est le periple jusqu'au Zimbabwe pour y voir les chutes Victoria! Ce sera impressionnant, je le sens d'avance. Et le lendemain? Déjà le retour. Je m'y suis un peu fait, je crois que je ne suis plus completement en Afrique depuis quelques jours. Non pas que je n'apprécie pas les journées (qui sont incroyables!!), mais je ne dirais pas non à recommencer a pratiquer la musique (avec notre brandniou chanteur Jeff!), revoir les copains, et terminer mon p*tain de doc.

Tiens, un fait cocasse avant de terminer... les routes d'Afriques sont assez chargées. Notre auto aura été bloquée par de nombreuses choses, incluant : des vaches, des chevres, des éléphants, des springboks, un feu de brousse, des douanes inaptes, des enfants, des adultes, des trous, des girafes, des rivières, des charrettes et des vieux 4x4 roulant a 25 km/h. TIA!

vendredi 27 juillet 2012

Personnalités multiples

La Namibie est encore un peu en quête d’identité. On parle du multiculturalisme canadien, mais il n'a rien a voir avec celui d'ici. Nous avons sauté de villes coloniales allemandes (où se faire servir au resto en allemand est plus facile qu'en anglais!) aux villages ruraux, des villes africaines "modernes" typiques aux huttes tribales des Damara (avec leur langage incorporant le "!", soit une consonne cliquée avec la langue, un peu comme quand les enfants imitent le galop d'un cheval). La Namibie, c'est la combinaison hétéroclite de dizaines de cultures, traditionnelles et importées, formant un melting pot relativement fonctionnel et cohésif. TIA, comme diraient les locaux (This Is Africa).



Nous sommes présentement en route pour Outjo, notre pitstop avant Etosha. Etosha, c'est LE parc national sauvage, où nous auront droit à la totale pour les animaux.

Depuis la dernière entrée de blog, nous aurons visité Walvis Bay pendant 30 minutes (un genre de Val-Bélair namibien, avec comme principal intérêt la plus grande colonie de flamands roses en Afrique), fait du sandboard a Swakopmund grâce à notre généreux couchsurfer, fermé le bar allemand local (à 23PM, puisque le samedi est la journée la plus tranquille de la semaine ici...!), visité la Skeleton Coast et ses épaves, sa colonie puante de phoques et son vide glauque et brumeux. Nous aurons visite le Damaraweld et ses peintures et inscriptions rupestres, ses plateaux et vallées dignes du roi Lion, expérimente les nuits à -5°C et les jours a 38°C au soleil brûlant. Mangé de l'oryx (malheureusement trop souvent "bien cuit"), des plats-que-je-ne-peux-pas-prononcer, de la bouffe de camping ad nauseam, et beaucoup de vin sud-africain.






Fierté de la semaine : Pretty Dirty Bitch, notre destrier de métal bleu hurlant, aura secouru un 4x4 de luxe en détresse (3 crevaisons en moins de 24h). Ça nous aura permis de rencontrer (et d'aider) ses occupants, un groupe de quatre belges ultra sympas. Le hasard nous aura fait croiser leur route et leur camping plus de 3 fois depuis!

Notre compagne de voyage se sera tapé une insolation l'ayant incapacité pour un bon 30h. De notre côté, santé et plaisir sont au rendez-vous. Je soupçonne son végétarisme et sa très faible consommation d'alcool d'être responsable de son malaise. En tout cas, je m'assurerai à coup de zèbre, kudu, oryx et élan d'obtenir mon fix protéique quotidien, et de toujours avoir une bouteille de rouge sous la main.

Encore plus de 10 jours avant mon retour, je peux encore relaxer et profiter du moment présent. La suite du voyage sera un paradis pour les amoureux des animaux, un safari constant à travers les landes les plus riches en rhinos, éléphants, zèbres, lions, léopards, hippos, crocos et compagnie. Nous avons très hâte!

dimanche 22 juillet 2012

L'aventure commence!

Une entrée de blog seulement pour décrire la dernière semaine. Ça ne sera pas facile! J'irai par thématique. Nous avons pris possession, le 14, de notre fidèle destrier de métal, maintenant surnommé "Dirty Bitch". La compagnie de location d'auto aura cru bon de nous laisser une Chevrolet Sonic 2012 d'un bleu éclatant pour notre tournée des routes de la Namibie, du Zimbabwe et du Botswana. J'en profite pour vous partage la situation des routes ici : la compagnie s'occupant de l'entretient des routes (essentiellement non-pavées) est en quasi banqueroute depuis 2 ans. Une loi récente oblige de plus les compagnie de maintenance routière à n'utiliser que de la machinerie récente. La combinaison de ces deux situation nous offre une compagnie qui ne peut se permettre d'acheter de nouvelles machines, et qui laisse ses peu nombreuses grattes neuves faire l'entretient des milliers de km de routes Namibiennes. Résultat : l'odomètre de Dirty Bitch frise le 3000 km, nous avons eu notre première crevaison et notre réservoir d'huile a été percé. L'auto est utilisable suite à quelques tours de mécanique afrikaans, et les assurances se chargeront de la suite.



Mais quand même, nous sommes satisfaits de notre auto! La conduite à gauche est simple, et Anaïs conduit maintenant manuel. Génial. Maintenant, notre itinéraire rapide : un 800 km de route pour quitter l'Afrique du Sud puis passer en Namibie. Chose certaines, ce sont les douanes les moins sérieuses que j'ai vu pour le moment! Les douaniers auront oublié notre étampe de sortie, puis auront étampé l'entrée du passeport d'Anaïs... alors que c'était moi qu'il contrôlait. Je suis peut-être pas Rambo, mais j'ai quand même un peu trop de barbe pour passer pour une femme.

Premier parc national, celui du Fish River Canyon. Deuxième plus gros canyon du monde, la vue était superbe. La coupe de vin au coucher du soleil, avec une vue imprenable sur la gorge de près de 25 km de large, aura su combler nos attentes.



Nous avons par la suite plié tente et bagages pour Luderitz, une ville côtière avec un fort héritage allemand. Un contraste impressionnant entre le désert le plus total et l'océan. Sans oublier la visite surréelle de Ketmanskop, une ville minière fantôme se faisant lentement avaler par le désert. Un paradis pour photographes!





Nous sommes ensuite partis pour Sesriem, une route particulièrement éprouvante. Des centaines de km de routes secondaires horribles, où conduite à plus de 40 km/h avec un 2-roues motrices tient du suicide.

Atteinte d'un endroit propice au camping à la brunante : victoire. De courte durée: c'aura été aussi le moment où l'auto aura reçu pour 5 ans d'usure en une journée. Nous aurons eu la chance, à Sesriem, de visiter les entrailles du désert de Namibie. Des dunes rouges infinies -dont la Dune 45, de plusieurs centaines de mètres de hauteur- qui lézardes la plaines. Une vallée cachée où coulait autrefois une rivière. Asséchée en un temps éclair par le désert, la végétation de la vallée s'est pétrifiée. 600 ans plus tard, nous pouvons apprécier la vue incroyable de cette forêt morte, sur un sol d'argile craquée, en plein lever de soleil. À la fois lugubre et beau.







La destination suivante : Walvis Bay, où nous trouverons l'une des plus grandes colonies de flamands roses. Nous aurons entretemps pu vivre notre première nuit de stress puisque nous avons dû camper en plein milieu de nul part. 



Lonely Planet suggère la présence de léopard et confirme que les chacals pullulent. Les  bruits de galops de hordes d'antilopes pendant la nuit nous auront confirmé que les carnivores étaient au travail. Nous aurons survécus mais dormis d'un seul oeil, poivre de Cayenne à la main! Nous aurons aussi profité du plus beau coucher de soleil possible, au beau milieu de nul part. Nous aurons au moins étés accompagnés de milliers d'étoiles pendant la nuit. Dernier thème : les animaux! Ils sont légions. Impalas, oryx, autruches et chacals sont des vues habituelles. Nous aurons même croisé des zèbres! Nous avons toutefois passé (pour le moment) dans les régions les moins riches en vie sauvage. Ça promet pour la suite! J'ai hâte d'agrémenter mon blog de photos. À bientôt!


mardi 17 juillet 2012

Une saucette en Afrique du Sud...

Une courte entrée de blog pour un court séjour. Avant de passer en Namibie, nous passons quatre journées a Cape Town, Afrique du Sud.

Évidemment, le voyage fut long: le vol Montréal-Amsterdam fut de loin le plus court et confortable. Amsterdam-Johanesburgh est interminable (10h+). Puis, une pause de 6h entre les vols pour repartir à 6AM vers Cape Town. Comme rien ne peut être correct à 100% avec le transport en avion, notre vol final fut annulé et notre départ reporté. Et, évidemment, nos bagages ne nous ont pas suivis. Bon, on s'y attendait, sincèrement.

Pas de panique toutefois: le tout est arrivé en un peu plus de 48h, et nous faisons maintenant, comme prévu, notre camping au beau milieu d'un hostel, coincé dans un Eco Village, à quelques centaines de mètres d'un township particulièrement crade d'une banlieue Capetownienne.

Ce n'est pas ma première visite a Cape Town, et je suis ainsi un peu ''habitué'' a cette ségrégation des classes. L'apartheid est juridiquement terminé, mais sa disparition sociale est encore très loin.





Un commerce? Les employés sont noirs, le gérant et proprio blancs. Sécurité? Les officiers sont blancs, les agents de sécurité noirs. Un resto chic? Les clients sont blancs, les serveurs noirs... mais le sommelier est blanc, bien sur. Les usagers du métro? Tous noirs... sauf nous! Les autos dans la rue? Tous blancs... sauf évidemment les chauffeurs de taxi. Et dans tout ça, les ''coloured'' (pas blanc ni noir, donc indien, asiatique, métis, etc.), assez nombreux, se cherchent un place a mi-chemin, sans être riches ni en état de crise. Un peu les oubliés de l'endroit.

La ville de Cape Town demeure néanmoins l'un des joyau de la planète. La Table Mountain borde le centre-ville d'un cote alors que l’océan Atlantique se charge de l'autre. Entre les deux, plages, terrasses, bruyante ville marchande (qui s’éteint aussitôt le soleil tombe, question de sécurité), restaurants extra et pas chers. Un régal constant pour les yeux.







Ce qui m'aura le plus frappé cette fois, c'est l'incroyable gentillesse des locaux, noirs, blancs, coloured. Malgré nos airs de touristes perdus, nous aurons été supportés et accueillis comme des rois. Surprenant comme les citoyens sont sympas le jour, alors que marcher 200m de nuit dans la ville est l'une des plus grande imprudence  pouvant être commise.

Les photos suivront en temps et lieu (et les accents) : Table Mountain, l’océan, des pingouins, des paysages, du plaisir! Et la suite : le grand départ, tente et cans de conserve à la main, pour plus de trois semaines de route et camping a travers la Namibie, le Zimbabwe et le Botswana, accompagnés de notre nouvelle amie Raffaela, autrichienne et sympa.


Défis a venir:

- Conduire 4000km dans un pays qui chauffe à gauche
- Camper dans le désert, qui frise le zéro Celsius la nuit
- Éviter les animaux sauvages (tant pour l'auto que le camping sauvage! Raton-laveur n’égale pas lion ou chacal...
- Trouver un café internet pour rédiger la prochaine entrée de blog
- Me consoler pour l'absence de tapir avec les girafes, oryx, impalas, lions, zèbres, rhino, hippos et autres créatures exotiques.