mardi 17 juillet 2012

Une saucette en Afrique du Sud...

Une courte entrée de blog pour un court séjour. Avant de passer en Namibie, nous passons quatre journées a Cape Town, Afrique du Sud.

Évidemment, le voyage fut long: le vol Montréal-Amsterdam fut de loin le plus court et confortable. Amsterdam-Johanesburgh est interminable (10h+). Puis, une pause de 6h entre les vols pour repartir à 6AM vers Cape Town. Comme rien ne peut être correct à 100% avec le transport en avion, notre vol final fut annulé et notre départ reporté. Et, évidemment, nos bagages ne nous ont pas suivis. Bon, on s'y attendait, sincèrement.

Pas de panique toutefois: le tout est arrivé en un peu plus de 48h, et nous faisons maintenant, comme prévu, notre camping au beau milieu d'un hostel, coincé dans un Eco Village, à quelques centaines de mètres d'un township particulièrement crade d'une banlieue Capetownienne.

Ce n'est pas ma première visite a Cape Town, et je suis ainsi un peu ''habitué'' a cette ségrégation des classes. L'apartheid est juridiquement terminé, mais sa disparition sociale est encore très loin.





Un commerce? Les employés sont noirs, le gérant et proprio blancs. Sécurité? Les officiers sont blancs, les agents de sécurité noirs. Un resto chic? Les clients sont blancs, les serveurs noirs... mais le sommelier est blanc, bien sur. Les usagers du métro? Tous noirs... sauf nous! Les autos dans la rue? Tous blancs... sauf évidemment les chauffeurs de taxi. Et dans tout ça, les ''coloured'' (pas blanc ni noir, donc indien, asiatique, métis, etc.), assez nombreux, se cherchent un place a mi-chemin, sans être riches ni en état de crise. Un peu les oubliés de l'endroit.

La ville de Cape Town demeure néanmoins l'un des joyau de la planète. La Table Mountain borde le centre-ville d'un cote alors que l’océan Atlantique se charge de l'autre. Entre les deux, plages, terrasses, bruyante ville marchande (qui s’éteint aussitôt le soleil tombe, question de sécurité), restaurants extra et pas chers. Un régal constant pour les yeux.







Ce qui m'aura le plus frappé cette fois, c'est l'incroyable gentillesse des locaux, noirs, blancs, coloured. Malgré nos airs de touristes perdus, nous aurons été supportés et accueillis comme des rois. Surprenant comme les citoyens sont sympas le jour, alors que marcher 200m de nuit dans la ville est l'une des plus grande imprudence  pouvant être commise.

Les photos suivront en temps et lieu (et les accents) : Table Mountain, l’océan, des pingouins, des paysages, du plaisir! Et la suite : le grand départ, tente et cans de conserve à la main, pour plus de trois semaines de route et camping a travers la Namibie, le Zimbabwe et le Botswana, accompagnés de notre nouvelle amie Raffaela, autrichienne et sympa.


Défis a venir:

- Conduire 4000km dans un pays qui chauffe à gauche
- Camper dans le désert, qui frise le zéro Celsius la nuit
- Éviter les animaux sauvages (tant pour l'auto que le camping sauvage! Raton-laveur n’égale pas lion ou chacal...
- Trouver un café internet pour rédiger la prochaine entrée de blog
- Me consoler pour l'absence de tapir avec les girafes, oryx, impalas, lions, zèbres, rhino, hippos et autres créatures exotiques.

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